Pre­miè­re cer­ti­fi­ca­ti­on d’une unité cé­ré­bro­vascu­lai­re dans le can­ton de Ber­ne

L’unité cérébrovasculaire du Centre hospitalier Bienne (CHB) a été certifiée par la Swiss Federation of Clinical Neuro-Societies (SFCNS) en tant que première «stroke unit» du canton de Berne. Ce label de qualité très convoité confirme que le traite-ment d’une attaque cérébrale a lieu selon les règles de l’art les plus récentes dans un centre de compétence interdisciplinaire spécialisé. Pour les patientes et patients de la région Bienne – Seeland – Jura bernois, la présence au CHB d’une unité cérébrovasculaire certifiée est d’une importance vitale, car en cas d’attaque cérébrale, la rapidité de la prise en charge est décisive pour le succès du traitement. La «stroke-unit» du CHB garantit aux patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) une prise en charge et une thérapie optimales, du premier signal d’alarme à la réadaptation à long terme.
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03. Juli 2014

En Suisse, 14 000 personnes sont chaque année victimes d’une attaque cérébrale («stroke» en anglais). Selon le degré de gravité, cette maladie complexe peut causer des dommages irréversibles au cerveau, et les personnes concernées peuvent en subir les conséquences pour le reste de leur vie (par ex. paralysies et troubles du langage). Depuis 2011, selon l’accord intercantonal y afférent, le traitement d’un AVC est classé «médecine hautement spécialisée» (MHS) et doit être effectué de préférence dans des centres de compétence spécialisés et étroitement mis en réseau. Dans le canton de Berne, l’Hôpital de l’Ile à Berne – certifié depuis 2013 comme «stroke-center» –  et la «stroke-unit» du CHB coopèrent étroitement depuis des années déjà.

Collaboration interdisciplinaire – une obligation

Chaque année, le CHB traite environ 250 patientes et patients victimes d’une forme grave d’attaque cérébrale. L’unité cérébrovasculaire leur assure un diagnostic et une thérapie de haute qualité, du premier signal d’alarme à la réadaptation à long terme. Le traitement d’un AVC est une tâche interdisciplinaire par excellence: de l’admission du patient aux urgences à la prise en charge à l’unité cérébrovasculaire (où débute le plus tôt possible la réadaptation avec le soutien de l’ergothérapie, de la logopédie et de la physiothérapie) en passant par l’investigation radiologique et la thérapie aux stations intensifs, une étroite collaboration interdisciplinaire et interprofessionnelle est essentielle.

Time is brain

Un AVC – ou infarctus cérébral – est une urgence. Le facteur temps est décisif pour le succès du traitement. Plus vite un patient reçoit des soins, plus ses chances de guérison seront grandes. Pour les patientes et patients de la région, la présence d’un centre de compétence certifié à proximité de leur lieu de vie est donc d’autant plus importante.

Grande expérience avec les méthodes de thérapie les plus récentes

En tant que l’un des premiers hôpitaux suisses à avoir appliqué avec succès la lyse (ou thrombolyse), le CHB dispose en outre d’une longue expérience dans la méthode de traitement la plus importante en cas d’attaque cérébrale. Le professeur Urban Laffer, directeur médical du CHB, se réjouit de la certification de l’unité cérébrovasculaire par la Swiss Federation of Clinical Neuro-Societies: «Le certificat confirme que notre centre hospitalier satisfait à l’ensemble des exigences pour un traitement de haute qualité selon les directives internationales reconnues.»

Attaque cérébrale – une urgence

Comment reconnaître les signaux d’alarme?

  • Faiblesse soudaine, paralysie ou troubles sensitifs, souvent unilatéralement
  • Cécité soudaine dans une moitié du visage ou d’un seul œil; images doubles
  • Troubles soudains du langage ou difficultés à comprendre les paroles
  • Vertige soudain
  • Apparition soudaine de très violents maux de tête

Une attaque cérébrale est une urgence. Les personnes qui en sont victimes doivent être conduites le plus rapidement possible à l’hôpital.


Attaque cérébrale – prévention possible

Peut-on éviter un AVC?


Pression sanguine élevée, tabagisme, excès de poids, alimentation malsaine et manque d’activité physique sont les principaux facteurs de risque d’un AVC. Ainsi, par exemple, une pression sanguine élevée augmente le risque de plus de 2,5 fois et celui-ci est deux fois plus grand chez les fumeurs. Le contrôle du poids, une cholestérolémie normale, une alimentation saine ainsi qu’une activité physique représentent d’autres aspects d’un mode de vie sain.