Dé­pista­ge et pré­ven­ti­on: une dé­mar­che im­portan­te et qui fait sens

Il n’existe malheureusement pas de protection absolue contre le cancer colorectal. Vous pouvez toutefois réduire les risques de contracter la maladie

• en faisant régulièrement de l’exercice,
• en optant pour une alimentation saine et équilibrée (peu de viande et beaucoup de fruits et légumes),
• en consommant de l’alcool avec modération,
• en vous abstenant de fumer,
• en surveillant votre poids.

D’autres facteurs augmentent toutefois les risques de développer un cancer de l’intestin, à savoir le vieillissement et, dans des cas rares, les prédispositions génétiques et familiales. C’est pourquoi nous recommandons à toutes les personnes de se soumettre à un examen de dépistage dès l’âge de 50 ans (ou avant, si des prédispositions familiales le justifient). Cela augmente les chances de découvrir la maladie à un stade précancéreux ou précoce et de mettre en place un traitement avec de meilleures chances de succès.

Plusieurs méthodes de dépistage à choix

Les principales méthodes de dépistage du cancer de l’intestin sont la coloscopie et le test de recherche de saignement occulte dans les selles (en anglais: «Fecal Immunochemical Test», abrégé FIT). Le FIT est un examen simple et rapide, mais qui ne permet cependant pas de découvrir toutes les lésions précancéreuses, raison pour laquelle il doit être reconduit tous les deux ans. La coloscopie est plus contraignante, mais aussi plus efficace: un examen tous les dix ans est suffisant.

Environ un quart des personnes qui souhaitent se soumettre à un dépistage optent pour des FIT réguliers, tandis que les trois quarts restants préfèrent la coloscopie. A l’heure actuelle, plus de 50% des personnes de 50 à 70 ans renoncent cependant (encore) au dépistage. Notre Centre de l’intestin soutient par conséquent les efforts pour encourager la population à se soumettre à ces examens de dépistage qui permettent de sauver des vies.